Son
Gaumont a également fait beaucoup de recherches dans le domaine de son, c’est dans celui-ci qu’il a investi le plus d’efforts. Le son apparaît au alentour de 1890-1900. En effet, la difficulté du son était double, il était difficile de synchroniser rigoureusement le phonographe avec le projecteur. Aussi, le phonographe présentait des défaillances, car sa précision était moindre et sa puissance pour la diffusion médiocre. Sa première tentative au mois d’août 1900 avec une petite bande sonorisée, «les tribulations d’un photographe » fut un échec, le son pouvait facilement être perturber par des vibrations par exemple, qui pourrait entraîner des décalages par rapports a l’image. Autre inconvénient du phonographe, c’est qu’il restait à proximité projecteur au fond de la salle et sa puissance médiocre limitait sérieusement le nombre de spectateurs. En septembre 1902, à l’aide de Léopode-René Decaux, il fait une nouvelle démonstration à la société Française de photographie en projetant 3 scènes dans lesquelles les paroles accompagnent rigoureusement les gestes. Pour ce faire ils mettent en place un système ou le moteur du « chrono » était actionné à partir d’un distributeur tournant commandé par le moteur du photographe. Pour enregistrer ces bandes, il était nécessaire d’utilise ce qu’on appellera le <<play-back>>