Léon Gaumont était hanté par le désir de donner aux images le son,la couleur, dans un premier temps,la production de film,n'était qu'une activité accessoire,marginal et secondaire,destiné seulement à la démonstration des appareils .Plus tard,la fabrication du matériel cinématographique deviendra moins important que la production et la diffusion .En 1914 la construction des appareils ne regroupait pas moins de 1100 ouvriers et employés .L'activité se poursuit avec moins de vigueur au delà de la guerre et cela jusqu'a la fusion avec la Franco film Aubert en 1930 .Léon Gaumont est donc à l'origine de nombreuses inventions bien qu'il fut parfois aidé par d'autres .Ainsi à la fin de l'année 1895 voit la mise en place du chronophotographe à pellicule, ancêtres des caméras de prise de vue cinématographique .Cet appareil fut commercialisé par Gaumont la même année sous le nom de biographe .Bien que plus perfectionné que les autres appareils du même type,il était encore d'une précision trop insuffisante pour permettre la projection avec l'appareil même qui servait à la prise de vue .La même année Louis Lumière présentait son cinématographe avec un dispositif d'entraînement complexe inspiré de la machine à coudre .Le cinématographe pouvait lui servir à la fois la prise de vue et à la projection .La concurrence était particulièrement âpre à cette époque.
Gaumont a choisit dans un premier temps le film large de 60 mm .En effet, il permettait un coloriage plus facile de la pellicule car certaines "vue" étaient coloriée aux pinceaux image par image .Ensuite une machine fut breveté par la SEG (société des établissements Gaumont), qui utilisait des procédés dit "au pochoir" ou "au patron".Plus tard des nouvelles machines permettent des combinaisons extrêmement variées dans la gamme des couleurs.
Cependant cette technique reste extrêmement coûteuse, c’est pourquoi Gaumont utilisait des moyens onéreux comme le teintage et le vitrage. En combinant les deux procédés on parvenait a des effets colorés Bichromes parfois impressionnants.
